LYON REVIENT DE LOIN

LYON REVIENT DE LOIN
L'Olympique Lyonnais est passé tout près d'une deuxième défaite d'affilée contre Valenciennes mais a finalement gagné (2-1). Cris et Squillaci, impliqués sur le but des Nordistes, ont sauvé le leader de la déroute.



Sébastien Squillaci a délivré l'OL. (L'Equipe)

A retenirLES MATCHES
VENDREDI
Lyon - Valenciennes : 2-1

SAMEDI
Bordeaux - Auxerre (17h15)
Lorient - Nancy (20h00)
Lens - Rennes
Nice - Sochaux
Nantes - Saint-Etienne
Toulouse - Sedan
Le Mans - Paris-SG

DIMANCHE
Troyes - Monaco (18h00)
Lille - Marseille (21h00)



Benzema et Govou sortis sur blessure
A ceux qui en doutaient encore, l'Olympique Lyonnais est une grande équipe, que rien ou presque ne semble pouvoir ébranler. Même quand tout s'acharne, le leader a toujours la hargne. Non seulement l'OL n'a pas perdu une deuxième rencontre d'affilée après le coup de pompe à Rennes il y a six jours (0-1) mais il est revenu tout simplement de l'enfer. La défaite en Bretagne ne devrait donc rester qu'un léger incident de parcours puisque les Lyonnais ont repris leur marche en avant avec cette onzième victoire en 13 journées grâce à une fin de match époustouflante (2-1). «Nous avons eu très peur, a avoué Jean-Michel Aulas. Nous étions moyennement bons et Valenciennes a été remarquable sur le plan de l'efficacité défensive. (...) Nous sommes repartis avec une victoire ce qui fait beaucoup de bien à la tête de tous les joueurs car les conséquences d'une seconde défaite consécutive aurait été psychologiquement détestable».

Menés au score et totalement déboussolés, les hommes de Gérard Houllier ont pris leur courage à deux mains et ont fait preuve d'une détermination incroyable pour renverser une situation mal engagée. L'absence de Juninho, suspendu, a cruellement fait défaut. Valenciennes, héroïque pendant près de 80 minutes, est lui sur une pente savonneuse. Le VAFC a en effet enregistré sa sixième défaite en déplacement mais surtout sa troisième d'affilée alors que Marseille et Nancy se profilent à l'horizon. A un quart d'heure de la fin et alors qu'ils ont eu un mal fou à s'approcher des buts de Coupet, les hommes de Kombouaré ont jeté un froid glacial sur Gerland. Sur un contre, la seule véritable occasion de VA, Steve Savidan a coupé le sifflet au "Policier" brésilien Cris et a mystifié Squillaci dans la surface avant de tromper tranquillement le portier des Bleus, qui passait jusque-là une soirée des plus paisibles.

Mais le calvaire de Lyon avait commencé beaucoup plus tôt. Après quinze minutes florissantes, passées à arroser le but de Penneteau, les Lyonnais ont perdu leur attaquant Karim Benzema pour un problème musculaire. Wiltord a pris sa place mais Govou a également dû sortir du terrain en tout début de seconde période pour une blessure identique. Repoussé dans ses derniers retranchement, l'ogre lyonnais a trouvé les ressources pour manger des Valenciennois au bout du rouleau après tant d'efforts défensifs. Très largement impliqués sur le but de Savidan, Cris et Squillaci ont renversé Gerland avec deux buts, synonyme de victoire... à l'arraché.