BON BOULOT POUR LE BO

BON BOULOT POUR LE BO
Biarritz a été vaillamment s'imposer en Ulster (24-. Mais il faudra quand même ne pas perdre contre les Saracens lors du dernier match, si toutefois les Anglais battent Trévise dimanche. Samedi, l'USAP va défier le Cardiff de Lomu (14h00), Toulouse reçoit les Wasps (16h00) pour assurer sa qualification. Dimanche, le Stade Français joue presque sa peau à Leicester (15h00). Bourgoin et Castres, battus à domicile par Bath (9-22) et le Munster (9-46), sont définitivement éliminés.



Retour gagnant pour Betsen. (L'Equipe)

A retenirLE REGLEMENT
Première phase : Le premier de chaque poule (six équipes) et les deux meilleurs deuxièmes seront qualifiés pour les quarts de finale.

A l'issue de la première phase, les équipes seront classées de 1 à 8. Les quarts de finale opposeront l'équipe classée N°1 au N°8, le N°2 au N°7, le N°3 au N°6 et le N°4 au N°5. Les équipes classées de 1 à 4 auront l'avantage de jouer à domicile.

Les demi-finales seront jouées sur un terrain désigné par l'ERC, après un pré-tirage au sort. La finale sera jouée le samedi 20 mai à Cardiff.



VENDREDI
Poule 4
Biarritz a fait un grand pas vers les quarts de finale. La victoire des champions de France en Ulster (24- était en effet loin d'être évidente, les Basques ayant toujours été battus en Irlande, et notamment à Belfast lors de leur dernier voyage en Coupe d'Europe. Le BO s'est montré très solide et, hormis les dix premières minutes du match, a maîtrisé le fameux fighting spirit adverse. A l'essai initial de Rory Best (5e), Biarritz a répliqué par une pénalité de Yachvili (10e) puis par un essai de Bobo à la demi-heure de jeu pour mener 8-5 à la pause. Les joueurs locaux mettaient à nouveau la pression à la reprise et égalisaient par une pénalité d'Humphreys (50e). Mais l'essai de Balan (62e) redonnait l'avantage aux Français, qui allaient désormais prendre l'ascendant pour finir presque en roue libre grâce à deux pénalités de Yachvili (70e et 77e) et un drop de Peyrelongue en fin de match. Il reste à ne pas perdre contre les Saracens, en tenant pour acquis le succès des Anglais dimanche contre Trévise, à Aguilera lors de la dernière journée pour s'assurer la première place du groupe et un possible quart de finale à domicile, qui serait probablement disputé à Saint-Sebastien, fief du Pays Basque.


Poule 5
Bourgoin avait encore une petite chance d'accrocher un accessit dans cette poule et une improbable deuxième place. Bath a balayé cet espoir en venant s'imposer avec autorité en terre berjallienne (22-9). Les Anglais, inexistants dans leur Championnat, sont décidément impressionnants en H-Cup où ils enchaînent les succès (cinq sur cinq).


Poule 2
Castres, qui n'avait plus guère de prétentions, a sombré à domicile devant le Munster (9-46). La province irlandaise a littéralement humilié les Tarnais en inscrivant sept essais, faisant donc boire la tasse une deuxième fois après le match aller où le CO avait déjà encaissé plus de quarante points (42-16).


SAMEDI
Poule 1
C'est un vrai et grand combat qui attend Perpignan à Cardiff (14h00). Le destin balance encore entre Gallois, premiers de la poule, et Français, deuxièmes à un point. Le vainqueur sera idéalement placé pour terminer en tête et recevoir en quart de finale. Et l'USAP, qui rêve de jouer cette rencontre au stade Monjuich de Barcelone, où bat le coeur de toute la Catalogne, a un avantage supplémentaire puisque son dernier match le verra accueillir Calvisano, totalement hors course avec zéro point. Alors que les Irlandais devront goûter l'inhospitalière pelouse de Leeds, le troisième larron du groupe, en embuscade avec ses dix points. C'est en Angleterre que les Catalans avaient subi la plus cruelle des désillusions en perdant d'un point (20-21) dans des conditions ahurissantes, avant de prendre leur revanche une semaine plus tard. Mais les coéquipiers de Bernard Goutta ont depuis perdu nettement à Agen (14-33) et glissé au quatrième rang du Championnat. L'attitude de ses hommes n'a pas du tout plu au capitaine perpignanais, qui a promis que la semaine suivant la désillusion d'Armandie serait consacrée à une sérieuse remise en question. Dernier problème à résoudre, celui de Jonah Lomu, l'ancienne superstar néo-zélandaise de l'ovalie venue effectuer une pige en terre galloise. La solution apportée par le coentraîneur catalan, Philippe Boher, est simple : «C'est un joueur exceptionnel, mais je n'aurai ni le temps ni l'envie de m'extasier sur ses performances.»


Poule 6
Au Stadium (16h00), terrain des grands événements du club, Toulouse joue un peu son avenir et se préoccupe beaucoup de sa santé morale. Grignoté peu à peu par ses poursuivants, puis dépossédé de son fauteuil de leader hexagonal samedi dernier - après un affront à Ernest-Wallon devant Bayonne (13-19) - par Biarritz, l'heure de la réaction doit sonner pour les détenteurs de la H-Cup. Ceux-ci ont bel et bien l'intention de finir premiers et disputer leur quart de finale à la maison. Le Stade n'est plus auréolé de son superbe début de saison. L'humiliation bayonnaise a déclenché un réflexe d'auto-flagellation qui devrait fouetter l'orgueil haut-garonnais. Les London Wasps de Raphaël Ibanez, à huit points de leur opposant, arrivent au contraire dans la Ville Rose sans excès de confiance. Mais les triples champions d'Angleterre ne sont pas encore comptablement éliminés. Un exploit ce samedi et un nouveau faux pas de Toulouse à Llanelli, qui peut lui aussi croire au miracle, et ce serait un retournement complet de situation. Pour l'éviter, les Toulousains présentent contre Londres une équipe qui ressemble enfin à celle qui avait survolé le dernier trimestre 2005. Avec surtout son emblématique capitaine, Fabien Pelous, qui a purgé sa suspension, et dont l'autorité et l'ascendant naturels ont manqué depuis neuf semaines. Avec aussi son numéro 10 Frédéric Michalak (adducteurs) et son ailier Gareth Thomas (genou), soulagés de leurs récents pépins. Jean-Baptiste Elissalde est lui aussi attendu à la mêlée.


Poule 3
Clermont n'est plus dans la course depuis ses deux échecs devant le Stade Français. Mais les Auvergnats peuvent servir les intérêts parisiens. Pas lors de cette avant-dernière journée, où ils vont chez les Ospreys (17h00) avec un enjeu quasi nul, mais la semaine prochaine en recevant Leicester. Si les Anglais battaient Paris, les joueurs de la capitale auraient encore une petite chance d'accrocher une des meilleures deuxièmes places avec une défaite de Leicester à Clermont.


DIMANCHE
Poule 3
A Leicester, le Stade Français est en face de son destin (15h00). Ce sera en quelque sorte du quitte ou double. Gagner contre l'actuel leader pour le doubler et la qualification sera virtuellement acquise. La sixième rencontre à Jean-Bouin contre les Ospreys, démobilisés, ne pourrait plus réserver de mauvaise surprise. Une défaite en Angleterre et la première place s'envolerait définitivement. Les Parisiens sont pour le moins attendus à Welford Road, forteresse quasi imprenable, où les 18 000 fans de Leicester ont pour habitude d'encourager sans réserve leurs "Tigers", qui ne sont pas de papier. Paris est cependant dans la spirale ascendante, à la fois dans l'Hexagone en s'étant hissé au deuxième rang samedi dernier, et dans la compétition continentale en opérant un spectaculaire rétablissement après un échec initial chez les Ospreys (8-13).


Biarritz a été vaillamment s'imposer en Ulster (24-. Mais il faudra quand même ne pas perdre contre les Saracens lors du dernier match, si toutefois les Anglais battent Trévise dimanche. Samedi, l'USAP va défier le Cardiff de Lomu (14h00), Toulouse reçoit les Wasps (16h00) pour assurer sa qualification. Dimanche, le Stade Français joue presque sa peau à Leicester (15h00). Bourgoin et Castres, battus à domicile par Bath (9-22) et le Munster (9-46), sont définitivement éliminés.



Retour gagnant pour Betsen. (L'Equipe)

A retenirLE REGLEMENT
Première phase : Le premier de chaque poule (six équipes) et les deux meilleurs deuxièmes seront qualifiés pour les quarts de finale.

A l'issue de la première phase, les équipes seront classées de 1 à 8. Les quarts de finale opposeront l'équipe classée N°1 au N°8, le N°2 au N°7, le N°3 au N°6 et le N°4 au N°5. Les équipes classées de 1 à 4 auront l'avantage de jouer à domicile.

Les demi-finales seront jouées sur un terrain désigné par l'ERC, après un pré-tirage au sort. La finale sera jouée le samedi 20 mai à Cardiff.



VENDREDI
Poule 4
Biarritz a fait un grand pas vers les quarts de finale. La victoire des champions de France en Ulster (24- était en effet loin d'être évidente, les Basques ayant toujours été battus en Irlande, et notamment à Belfast lors de leur dernier voyage en Coupe d'Europe. Le BO s'est montré très solide et, hormis les dix premières minutes du match, a maîtrisé le fameux fighting spirit adverse. A l'essai initial de Rory Best (5e), Biarritz a répliqué par une pénalité de Yachvili (10e) puis par un essai de Bobo à la demi-heure de jeu pour mener 8-5 à la pause. Les joueurs locaux mettaient à nouveau la pression à la reprise et égalisaient par une pénalité d'Humphreys (50e). Mais l'essai de Balan (62e) redonnait l'avantage aux Français, qui allaient désormais prendre l'ascendant pour finir presque en roue libre grâce à deux pénalités de Yachvili (70e et 77e) et un drop de Peyrelongue en fin de match. Il reste à ne pas perdre contre les Saracens, en tenant pour acquis le succès des Anglais dimanche contre Trévise, à Aguilera lors de la dernière journée pour s'assurer la première place du groupe et un possible quart de finale à domicile, qui serait probablement disputé à Saint-Sebastien, fief du Pays Basque.


Poule 5
Bourgoin avait encore une petite chance d'accrocher un accessit dans cette poule et une improbable deuxième place. Bath a balayé cet espoir en venant s'imposer avec autorité en terre berjallienne (22-9). Les Anglais, inexistants dans leur Championnat, sont décidément impressionnants en H-Cup où ils enchaînent les succès (cinq sur cinq).


Poule 2
Castres, qui n'avait plus guère de prétentions, a sombré à domicile devant le Munster (9-46). La province irlandaise a littéralement humilié les Tarnais en inscrivant sept essais, faisant donc boire la tasse une deuxième fois après le match aller où le CO avait déjà encaissé plus de quarante points (42-16).


SAMEDI
Poule 1
C'est un vrai et grand combat qui attend Perpignan à Cardiff (14h00). Le destin balance encore entre Gallois, premiers de la poule, et Français, deuxièmes à un point. Le vainqueur sera idéalement placé pour terminer en tête et recevoir en quart de finale. Et l'USAP, qui rêve de jouer cette rencontre au stade Monjuich de Barcelone, où bat le coeur de toute la Catalogne, a un avantage supplémentaire puisque son dernier match le verra accueillir Calvisano, totalement hors course avec zéro point. Alors que les Irlandais devront goûter l'inhospitalière pelouse de Leeds, le troisième larron du groupe, en embuscade avec ses dix points. C'est en Angleterre que les Catalans avaient subi la plus cruelle des désillusions en perdant d'un point (20-21) dans des conditions ahurissantes, avant de prendre leur revanche une semaine plus tard. Mais les coéquipiers de Bernard Goutta ont depuis perdu nettement à Agen (14-33) et glissé au quatrième rang du Championnat. L'attitude de ses hommes n'a pas du tout plu au capitaine perpignanais, qui a promis que la semaine suivant la désillusion d'Armandie serait consacrée à une sérieuse remise en question. Dernier problème à résoudre, celui de Jonah Lomu, l'ancienne superstar néo-zélandaise de l'ovalie venue effectuer une pige en terre galloise. La solution apportée par le coentraîneur catalan, Philippe Boher, est simple : «C'est un joueur exceptionnel, mais je n'aurai ni le temps ni l'envie de m'extasier sur ses performances.»


Poule 6
Au Stadium (16h00), terrain des grands événements du club, Toulouse joue un peu son avenir et se préoccupe beaucoup de sa santé morale. Grignoté peu à peu par ses poursuivants, puis dépossédé de son fauteuil de leader hexagonal samedi dernier - après un affront à Ernest-Wallon devant Bayonne (13-19) - par Biarritz, l'heure de la réaction doit sonner pour les détenteurs de la H-Cup. Ceux-ci ont bel et bien l'intention de finir premiers et disputer leur quart de finale à la maison. Le Stade n'est plus auréolé de son superbe début de saison. L'humiliation bayonnaise a déclenché un réflexe d'auto-flagellation qui devrait fouetter l'orgueil haut-garonnais. Les London Wasps de Raphaël Ibanez, à huit points de leur opposant, arrivent au contraire dans la Ville Rose sans excès de confiance. Mais les triples champions d'Angleterre ne sont pas encore comptablement éliminés. Un exploit ce samedi et un nouveau faux pas de Toulouse à Llanelli, qui peut lui aussi croire au miracle, et ce serait un retournement complet de situation. Pour l'éviter, les Toulousains présentent contre Londres une équipe qui ressemble enfin à celle qui avait survolé le dernier trimestre 2005. Avec surtout son emblématique capitaine, Fabien Pelous, qui a purgé sa suspension, et dont l'autorité et l'ascendant naturels ont manqué depuis neuf semaines. Avec aussi son numéro 10 Frédéric Michalak (adducteurs) et son ailier Gareth Thomas (genou), soulagés de leurs récents pépins. Jean-Baptiste Elissalde est lui aussi attendu à la mêlée.


Poule 3
Clermont n'est plus dans la course depuis ses deux échecs devant le Stade Français. Mais les Auvergnats peuvent servir les intérêts parisiens. Pas lors de cette avant-dernière journée, où ils vont chez les Ospreys (17h00) avec un enjeu quasi nul, mais la semaine prochaine en recevant Leicester. Si les Anglais battaient Paris, les joueurs de la capitale auraient encore une petite chance d'accrocher une des meilleures deuxièmes places avec une défaite de Leicester à Clermont.


DIMANCHE
Poule 3
A Leicester, le Stade Français est en face de son destin (15h00). Ce sera en quelque sorte du quitte ou double. Gagner contre l'actuel leader pour le doubler et la qualification sera virtuellement acquise. La sixième rencontre à Jean-Bouin contre les Ospreys, démobilisés, ne pourrait plus réserver de mauvaise surprise. Une défaite en Angleterre et la première place s'envolerait définitivement. Les Parisiens sont pour le moins attendus à Welford Road, forteresse quasi imprenable, où les 18 000 fans de Leicester ont pour habitude d'encourager sans réserve leurs "Tigers", qui ne sont pas de papier. Paris est cependant dans la spirale ascendante, à la fois dans l'Hexagone en s'étant hissé au deuxième rang samedi dernier, et dans la compétition continentale en opérant un spectaculaire rétablissement après un échec initial chez les Ospreys (8-13).