1re journée : Italie-France C'EST PARTI, ET BIEN PARTI !

1re journée : Italie-FranceC'EST PARTI, ET BIEN PARTI !
Contrairement à sa mauvaise entame de l'an dernier en Ecosse, l'équipe de France a remporté facilement (39-3) son premier match du Tournoi en Italie en marquant cinq essais. Mais au-delà du score c'est la manière affichée qui permet aux Bleus d'entrevoir avec optimisme le reste de la compétition et la poursuite de leur préparation à la Coupe du monde.



Les Bleus satisfaits de leur bonne entame. (L'Eq.)

A retenirLes autres matches de la première journée :
Samedi (17h00) : Angleterre-Ecosse
Dimanche (16h00) : Galles-Irlande



De quoi se remettre à l'endroit
Ils n'ont pas manqué leur entrée. L'an dernier, la France s'était plantée en beauté en Ecosse pour son premier match du Tournoi et, même si elle avait ensuite redressé la barre tant bien que mal pour gagner la compétition, elle avait navigué à vue pendant plusieurs mois et certainement perdu un temps précieux dans sa construction. Cette fois, les Bleus ont réussi leur entrée en matière en allant l'emporter en Italie 39 à 3 avec la manière (cinq essais bien construits) et surtout l'application. Un sérieux qui s'explique peut-être par la crainte que leur inspiraient les Transalpins, en nets progrès depuis que Pierre Berbizier a pris les commandes techniques de la sélection. Mais les Azzuri, malgré leur bonne volonté affichée, n'ont jamais pu véritablement menacer les hommes de Bernard Laporte, concentrés de bout en bout.

Seules quelques minutes en début de match permettaient à la Squadra d'entretenir des espoirs. Mais les échecs au pied de Scanavacca puis de son remplaçant à la botte, De Marigny, tuaient rapidement le suspense. Car les Bleus se mettaient vite dans le bon sens de la marche avec une première tentative au but réussie de Skrela (12e, 3-0) puis par une action initiée dans ses 30 m par Ibanez dont la reprise de footballeur sur un ballon perdu par les Italiens profitait à Dominici qui avec son adresse habituelle récupérait et allait marquer après soixante mètres de sprint (0-10).


Un bon début, mais la suite s'annonce dure
Les Bleus commençaient alors à prendre irrémédiablement le dessus et Mignoni, très à l'aise dans la distribution et judicieux dans ses choix, servait Skrela qui, sur un pas, décalait idéalement Heymans côté fermé (0-17). Pez réduisait le score (36e, 3-17) mais Mignoni se remettait en évidence juste avant la mi-temps et Chabal, lui aussi auteur d'une prestation de haut vol, concluait le mouvement en aplatissant d'une main malgré les plaquages (40e+1, 22-3). Le troisième ligne de Sale ne se contentait pas de ce premier très gros effort et, cinq minutes après la reprise, marquait en déménageur son deuxième essai à la suite d'une passe courte de Mignoni (45e, 29-3).

Les Azzuri changeaient alors toute leur première ligne, ce qui n'empêchait pas les Bleus de poursuivre consciencieusement leur bon travail dans tous les secteurs, excepté peut-être en touche où ils perdaient trois ou quatre ballons sans conséquence. C'est d'ailleurs à la suite d'un lancer de Szarzewski que les Tricolores parvenaient à désorganiser le pack adverse et enchaîner avec une passe au pied transversale de Skrela qu'Heymans réceptionnait pour passer de volée à Poitrenaud qui offrait l'essai à Jauzion (63e, 3-36). Une dernière pénalité de Lionel Beauxis, qui fêtait sa première cape en bleu, scellait le score final (39-3). Un résultat qui satisfaisait bien sûr Bernard Laporte, dont les choix auront été largement payants. Mais la prochaine étape, certainement pas une partie de plaisir, en Irlande, donnée favorite de l'épreuve, devrait donner une idée encore plus précise de l'évolution d'un groupe qui pense avant tout à sa Coupe du monde du 7 septembre au 20 octobre prochain.