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 : Gérard Houllier a bien resumer se que je pense

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alain
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: Gérard Houllier  a bien resumer se que je pense Empty
MessageSujet: : Gérard Houllier a bien resumer se que je pense   : Gérard Houllier  a bien resumer se que je pense EmptySam 3 Fév - 14:08

Après l’élimination face à Marseille, Gérard Houllier nous a accordé une interview exclusive. Il revient sur la situation de son équipe à la fin janvier.
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: Gérard Houllier







La forme en janvier 2007

semble moins bonne que par le passé?
« Non, il y a eu des suspensions, des blessés dans des zones stratégiques. Sur sa forme et sur la qualité de son jeu démontrées à Bayonne, A Diarra nous aiderait actuellement. L'équipe, elle sait où elle va; le staff aussi. Les 2 sont conscients qu'on vit une période rocailleuse. A nous de la faire la plus courte possible et de la gérer. Il faut maintenir nos fondamentaux de jeu. Dès que l'on va les retrouver… tout va revenir. A Marseille, on est mieux que précédemment, mais il nous manque encore 5 minutes. Et je répète que l'on ne peut pas tout expliquer ce qui se passe. Il ne faut pas accabler les joueurs. Marseille a été divinement inspiré pendant cette fin de match. »

Ce match à Marseille est-il à vos yeux à l’image du mois du mois de janvier de l’OL ? «Non parce qu’il y a eu de bons moments, des moments de combat. C’était un contexte difficile. Il y a eu du contenu dans notre match. Perdre 2 buts à 1 à Marseille, chez eux, dans le contexte que l’on connait, je ne trouve pas cela déshonorant. C’est une cible qui est partie. C’est tout. »





A Marseille,

vous avez aligné 2 milieux de terrain et 2 attaquants pour la première fois de la saison. Pouvez-vous nous expliquer votre choix tactique ? Quelles étaient les consignes au coup d’envoi ?
« Traditionnellement, je n’aime pas trop donner d’explications publiques mais puisque l’on a perdu, je le ferai. On venait de jouer 2 matchs à domicile contre Bordeaux et Nice au cours desquels on avait frappé 45 fois au but et nous n’avions marqué que 2 buts. Il y avait deux motivations. Tout d’abord surprendre l’adversaire car nos adversaires nous connaissent bien maintenant et savent un peu plus comment nous contrer, en tout cas ils pensent le savoir. Surprendre également mon équipe pour l’amener à réagir. Enfin, exploiter au maximum le potentiel offensif que l’on a dans un match d’où il fallait sortir victorieux en alignant Fred et Milan Baros en même temps. »

Le choix était-il de laisser jouer les Marseillais, de voir venir ?
« Non. L’équipe de Marseille est composée de deux secteurs. Un secteur défensif avec quatre défenseurs et deux milieux défensifs qui font le ménage, pour ne pas dire plus, devant la surface. Et quatre joueurs très percutants, très offensifs. L’objectif était de bien contrôler ces quatre joueurs offensifs et de jouer notre jeu. Après 25 minutes en première mi-temps, j’étais très confiant. »

Avez-vous été tenté à un moment de mettre Fabio Santos sur la feuille de match ?
«Je pense que cela n’aurait pas été bien pour lui de le placer dans un tel contexte tout de suite. Tout d’abord, je n’étais pas complètement renseigné sur son état de forme. Petit à petit, je vais le voir. Il n’est pas ici pour un seul match mais, je l’espère, pour de nombreuses années. J’ai besoin d’en savoir plus. Le seul entraînement collectif qu’il ait pu faire collectivement avec le reste de l’effectif, c’était la veille du match. Dans un autre contexte, j’aurais peut-être pu le faire jouer. Là, c’était difficile pour lui. De plus, j’avais l’opportunité en l’absence de Jérémy Toulalan de faire un système différent. »




En ce mois de janvier,

on a souvent l’impression que vos adversaires sont de plus en plus agressifs et que l’OL ne répond pas à ces agressions. Comment l’expliquez-vous ?
« Je ne peux pas me mettre à la place des arbitres. Je remarque simplement que Marange a reçu son premier carton au bout de 30 minutes alors qu’il avait passé son temps à faucher Sidney Govou, que Cana a obtenu un carton au bout d’une heure. Je pense que si nos joueurs infligeaient le même traitement, ils auraient du mal à finir la rencontre. Il faut donc d’une part muscler notre jeu, mais « muscler notre jeu » ne veut pas dire commettre des agressions. Cela signifie récupérer un taux d’agression supérieur. D’autant plus que chaque adversaire semble taper en toute impunité. J’ai été frappé lors de nos deux dernières rencontres à domicile, du manque de contrôle des arbitres lors de situations particulières. Il y eut parfois de véritables attentats. Quand je vois que Juninho fait une faute et prend un carton, je trouve qu’il y a deux poids deux mesures. Qu’est ce que cela veut dire ? Car il ne s’agit pas de pleurer ou de se plaindre. Cela veut dire que lorsque vous êtes leader et que vous marchez bien, vous n’êtes pas aidé. Il y a plus d’indulgence pour les fautes de vos adversaires et pour son agressivité qui quelque fois dépasse les bornes. Il y a une protection de vos adversaires. Il faut donc être encore plus fort au niveau du jeu. Le match de l’équipe que l’on rencontre ne correspond plus du tout à ceux qu’ils ont l’habitude de faire. Elle joue deux ou trois crans au dessus de son niveau traditionnel comme ce fut le cas de Marseille en fin de match. Il faut le prendre en compte. Mais au lieu de le voir comme un inconvénient c’est encore un défi supplémentaire pour progresser et aller vers le trophée que l’on veut obtenir. Cela donnera encore plus de valeur à ce que l’on va faire.»

Avez-vous le sentiment que l’absence de Toulalan ou d’Alou Diarra,


pour récupérer le ballon notamment, a pesé dans cette rencontre à Marseille ?
« Bien sûr. Mais je crois que mon milieu de terrain a fait un très bon match à Marseille. Sidney Govou, Florent Malouda, Tiago ou Juninho ont été performants. On s’est créé des occasions. On a eu deux ou trois fois l’opportunité de marquer le deuxième but. Il y a plusieurs ©léments à prendre en compte. Actuellement, on a moins de réussite offensive ; on fait moins mal à l’adversaire ; les terrains ne nous favorisent pas compte tenu de la qualité de notre jeu. Enfin, dans cette deuxième partie de saison, on tape plus sur Lyon et on protège moins Lyon. A nous de surmonter cela. »

Pensez vous qu’avec « Djila » Diarra cela aurait pu être différent ?


« Je n’ai pas envie de commenter les départs des uns et des autres. Dans ce cas là, pourquoi ne pas revenir au départ de Mikael Essien ? On a fait suffisamment de bons résultats avant ce match pour que l’on ne se pose pas cette question. Peut-être qu’avec Bernard Lacombe, on aurait marqué plus de buts. Quand cela va mal, les gens ont toujours des idées. Nous, on sait que l’on a trois défis. On a certes perdu une cible mais on n’a pas perdu contre Sedan chez nous ou contre Montceau à l’extérieur, on a perdu à Marseille où, pendant vingt minutes, Marseille a été phénoménal. On ne peut pas tout expliquer ou intervenir sur tout. C’est comme cela, il faut l’accepter même si je pense que si ce match avait eu lieu à Gerland, nous l’aurions emporté. Il nous reste trois défis : un titre que l’on veut obtenir, un quart de finale de Champions League à atteindre en éliminant Rome, ce qui ne sera pas facile mais on espère bien y arriver, et la finale de la Coupe de la Ligue. Notre objectif est donc de nous concentrer sur ce qui va venir, sur nos trophées. Il y aura encore beaucoup de bonheur et beaucoup de joie pour nos supporters. Cette élimination fut certes dure et cruelle mais cela fait partie des parcours difficiles et du défi que l’on a. Il faut savoir prendre du recul et du temps, savoir qu’actuellement s’est installé un peu de doute au regard de notre mois de janvier. Mais le doute se combat dans l’action, dans le mouvement, dans la prise de risque, mais en tout cas sûrement pas en ayant des conversations de café, en refaisant le monde ou en donnant des explications « fumeuses » à tout. On n’a pas de répit en février et mars. Continuons ! Dans tous les matchs, on a montré quelque chose, on a découvert l’agressivité de nos adversaires et une forme d’indulgence des arbitres. On a même découvert des commentateurs fous de joie lorsque l’adversaire égalisait. Cela doit être encore plus motivant et exaltant pour les trophées que l’on veut obtenir. Si on fait un doublé, ce sera historique. Quatre trophées, c’était presque inhumain. Entre le match aller et le match retour contre Rome, on aurait joué trois matchs. Je ne sais alors pas quelle équipe j’aurais mise.»

En première partie de saison, l’OL s’imposait souvent dans le

dernier quart d’heure. Aujourd’hui, ce sont vos adversaires qui le font. Diriez-vous que cela fait partie du football ?
«L’équipe est forte. Le mental est là. L’esprit est positif. On a fait quinze fois ce que l’on a subi à Marseille contre une équipe qui s’est sublimée. Je regrette uniquement le deuxième but.»





Les adversaires ont-ils mieux décrypté le jeu lyonnais ?


« Quand on a gagné ce n'était pas la chance. Le pire serait de croire qu'il faille attendre des jours meilleurs sans rien faire. Il faut provoquer, insister… le talent va revenir. On a un peu moins de réussite offensive. Les adversaires n'ont pas trouvé la solution parce que nous avons moins de résultats. Ils ne pouvaient pas prévoir les scénarii. Ce genre de constat n'est pas cohérent. Vous savez quand vous ne marquez pas assez de but et que vous en prenez un peu plus que d'habitude, c'est toute l'équipe qui est concernée. Retrouvons de la rigueur ».





Le mercato peut-il avoir un impact sur le groupe ?

« Mais bien sûr qu'il est déstabilisant. Le mois d'août et le mois de janvier sont des périodes délicates. C'est plus difficile en terme de gestion humaine. Quand on cherche un attaquant, cela perturbe Fred. Mais Fred n'a pas oublié qu'il a été absent plusieurs semaines et qu'il a fallu jouer sans lui. Le football est un sport collectif. Il faut de la concurrence. Fred va être de mieux en mieux. Il est presque en reprise. Là il a fait un mois de matchs amicaux… Donc le meilleur est à venir. Il faut combattre le doute qui peut s'installer autour de nous et qui peut-être contagieux. Gardons notre bonne humeur, notre tête droite, restons super pros; mettons l'accent sur la rigueur. Pas de négligence. Nous avons 3 défis devant nous qui ne sont pas des moindres. Le titre de champion serait génial pour les 20 ans de présidence de Jean-Michel Aulas et puis cela serait un record européen dans un championnat majeur. Il y a la finale de la coupe de la Ligue et la Champions League. Il n'y a aucun match facile. Ce mois de janvier a été une bonne répétition pour la suite. »





Y-a-t-il une « Juninho dépendance » ?

« C’est vrai il y en a une. Juni il nous a tellement sorti de situations épineuses que l'on attend toujours plus de lui. Son rôle est important dans le jeu; les coups francs sont une valeur ajoutée. Dans le jeu, on est moins bien, moins fluide, même si par moment cela revient. Une fois que nous aurons retrouvé tout ceci, il retrouvera lui aussi toutes ses qualités. Que l'on soit dépendant des grands joueurs, c'est le propre des grandes équipes et c'est pour cela que nous avons tout fait pour le garder. En l'absence de Caçapa, il est mon capitaine; je suis fier de l'avoir gardé. Il a un petit coup peu de fatigue simplement. Mais d'une façon générale, cela ne sert à rien de ressasser. Ce qui m'intéresse désormais, c'est Troyes. Il faut que l'on soit costaud tous ensemble au club. Ces périodes font partie de la vie d'une équipe dans une saison. Moi, j'ai tourné le chapitre. L'équipe est là; les matchs ne sont pas vides de contenu. Elle était sur 4 cibles; il en reste 3… Cette défaite à Marseille à 5 minutes de la fin n'est pas déshonorante. Nous avions battu l'OM 4 à 1 en championnat. Les Marseillais ont pris leur revanche, tant mieux pour eux. Nous avons encore beaucoup de bonheur a donné au club, aux supporters. Les joueurs savent ce qu'ils ont encore à gagner. »





Quelle est votre position au sujet de Caçapa ?

« Je compte toujours sur lui. Actuellement, il est blessé (ancienne blessure) ; on fait attention. Il fait partie de mes leaders; il a une aura, une influence. On gagnera aussi avec lui, même si la charnière centrale qui a le plus joué pour l'instant, c'est Cri-Squillaci, sans oublier la présence de Müller. Claudio avait démarré la saison après il s'est blessé; sa guérison a été plus longue que prévue. Ce n'est pas facile pour lui, parce qu'il avait l'habitude d'être titulaire. Il était toujours en tête de ma liste. Regagner sa place actuellement, c'est plus dur. Mais son attitude est remarquable. C'est très important. »





Est-ce qu’il faut savoir rebondir ? Qu’attendez-vous de Troyes ?

« Le talent, c'est le rebond. Il y a plein de talents dans le vestiaire. Ne vous inquiétez pas. Le grand danger, c'est ce phénomène de sinistrose. Regardez les matchs en janvier. Pour moi, Toulouse était un mauvais match en 2ème période; Bordeaux, on s'handicape d'entrée, ensuite on a failli passer sans parler du penalty non sifflé. Contre Nice, on manque un penalty. Cela ferait 3 points de plus et les médias ne seraient pas là à se poser autant de questions. A Marseille, on perd à la fin. Il n'y a pas matière à s'affoler sauf si on était nul. Ce n'est pas le cas. Il y a eu des occasions contre Marseille… Il y a des bonnes choses dans nos matchs; il faut s'appuyer dessus. Actuellement j'ai moins de choix, moins d'atouts, de richesses. Wiltord, Benzema, Diarra sont absents. Il y a des blessés. Marseille a pu faire entrée en jeu Pagis et Niang. Nous n'avons pas la même palette offensive qu'avant, mais cela va venir. Mon coaching est moins aisé. A Marseille je n'avais que des milieux de terrain sur la feuille de match. Des regrets dans vos choix en janvier ? Honnêtement, je ne peux pas tout maitriser. Mais si j'avais pu mieux maîtriser la fin de match contre Marseille, cela aurait été différent. Le regret, il est peut-être là.

A Troyes

? Il faut jouer. Je ne sais pas quand on va revenir sur une bonne série de victoires, mais je sais que cela va revenir. Un succès à Troyes ne serait peut être pas la réponse parfaite, mais elle serait idéale pour le moral. Je ne vais pas mettre une pression énorme sur mon équipe pour gagner à Troyes. Ce que je souhaite, c'est avant tout qu'elle joue. C'est un moment difficile à cause des terrains, des arbitres et je le dis, des adversaires. Nous devons surmonter cela et pas nous plaindre, gémir. Il faut faire preuve de plus de muscles sur le plan mental et physique. Gardons notre philosophie du jeu; on est toujours sauvé par le jeu. Cela tombe bien, nous allons affronter une équipe qui joue. »


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