22e journéeLYON ENCORE PLUS HAUT

22e journéeLYON ENCORE PLUS HAUT ?
L'Olympique Lyonnais démarre la journée samedi (17h15) avec un déplacement à Nancy. Deux duels entre prétendants à la deuxième place, Monaco - Bordeaux et Auxerre - Lens, vont ensuite rythmer la soirée (20h00). Dans le bas du classement, ça sent la L2 entre Strasbourg et Metz. Dimanche, le Paris-SG doit se refaire face à Troyes, de même que Marseille contre Rennes.



Nancy devra surveiller John Carew. (L'Equipe)

A retenirLE CLASSEMENT
1. Lyon, 50 (+22)
2. Bordeaux, 36 (+7)
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3. Auxerre, 35 (+5)
..................................
4. Paris-SG, 34 (+6)
..................................
5. Lens, 33 (+12)
6. Lille, 33 (+12)
7. Saint-Etienne, 33 (+7)
8. Monaco, 32 (+5)
9. Marseille, 32 (-1)
10. Rennes, 32 (-6)
11. Nancy, 28 (+5)
12. Le Mans, 28 (+2)
13. Nantes, 26 (-2)
14. Nice, 26 (-3)
15. Troyes, 25 (-5)
16. Toulouse, 25 (-6)
17. Sochaux, 22 (-
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18. Metz, 14 (-19)
19. AC Ajaccio, 13 (-17)
20. Strasbourg, 12 (-16)


LES ÉQUIPES PROBABLES
NANCY : Bracigliano - Chrétien, Da Costa, Lécluse, Puygrenier, Biancalani - Duchemin, B. Gavanon, Berenguer, Sarkisian (ou Brison) - Zerka
LYON : Coupet - Clerc, Cris, Caçapa, Berthod - Govou, Tiago, M. Diarra, Pedretti (ou Clément), Wiltord - Fred

AUXERRE : Cool - Radet, Grichting, Mignot, Jaurès - Lachuer, Violeau, Berson, Be. Cheyrou - Kahlenberg, Luyindula
LENS : Itandje - Demont, A. Coulibaly, Hilton, Gillet, Assou-Ekotto - A. Diarra, Se. Keita - Thomert, Frau - Cousin

LE MANS : Pelé - O. Thomas, Basa, Poulard, Cerdan - Chiumiento, Hautcoeur, F. Thomas, Matsui - Fanchone, De Melo
AJACCIO : Porato - Laurenti, Antonio Carlos, Dzodic, Collin - Mou. Ndiaye, Rodrigo, Rocchi, Andre Luiz - Edson, Lucas

LILLE : Malicki - Lichtsteiner, Tavlaridis, Rafael, Tafforeau - Debuchy - Cabaye, Bodmer, Abdu. Keita - Acimovic - Moussilou
SOCHAUX : Richert - Calvé, Afolabi, Miranda, Bühler - Isabey, Sène, Pitau, Menez - Ilan, Dagano (ou Meghni)

MONACO : Warmuz - Maicon, Modesto, Givet, Cubilier (ou Veigneau) - Meriem (ou Plasil), Zikos, Bernardi, Kapo - Di Vaio, Vieri
BORDEAUX : Ramé - Faubert, Planus, Afanou, Jurietti - Alonso, Mavuba, Fernando, Br. Cheyrou - Smicer - Darcheville

NANTES : Landreau - Savinaud, Cetto, Delhommeau, Signorino - Bamogo, Toulalan, Dimitrijevic, Capoue - Da Rocha - Diallo
NICE : Grégorini - Fanni, S. Traoré, Abardonado, Varrault - Balmont, Echouafni, Rool - Vahirua - Bagayoko, Roudet

STRASBOURG : Cassard - Deroff, Devaux, Kanté, Lacour - Diané, Loué, Johansen, Le Pen (ou Abou) - A. Farnerud, Gameiro
METZ : Wimbée - Béria, Méniri, Borbiconi, Huszti - Morisot, Medjani, Proment - Pimenov - Tum, Youla



Deux duels prometteurs entre prétendants
Sur une autre planète, Lyon peut changer de galaxie ce week-end. Sa victoire face à l'OM mercredi lui a permis de renforcer son leadership et le profil des matches de la 22e journée laisse augurer une nouvelle fuite en avant pour le quadruple champion de France. D'ailleurs, le rêve un peu fou de rejoindre un jour le leader s'évanouit plus les journées passent pour la grosse poignée d'outsiders. Alors que les Lyonnais iront en débattre à Nancy en ouverture (17h15), quatre prétendants au siège de dauphin (Monaco, Bordeaux, Auxerre et Lens) se rencontrent, avec le risque évident d'y laisser des plumes et donc des points. Avec quatorze unités d'avance, le matelas de l'OL est très confortable et sa démonstration de force contre l'OM (2-1) mercredi a une nouvelle fois laisser pantois les derniers sceptiques. Le déplacement à Nancy n'a donc pas lieu d'inquiéter les hommes de Gérard Houllier. La meilleure formation à l'extérieur va en effet rencontrer la 15e équipe à domicile. Auteurs de deux succès probants à Auxerre et Lens, les Nancéiens sont moins à l'aise à Marcel-Picot où ils n'ont plus gagné depuis deux mois et une victoire étriquée contre Le Mans (1-0). Vainqueurs à l'aller grâce à un but inscrit par Caçapa dans le temps additionnel, les Gones vont devoir se passer de leur stratège Juninho, touché à une cheville.

Derrière le vampire lyonnais, aucun club ne se détache et Bordeaux est presque un adjoint par défaut. Vainqueur in extremis d'Auxerre (1-0), les Girondins sont en pleine confiance et n'ont rendu les armes qu'à deux reprises en onze déplacements. Monaco est prophète à Louis-II depuis l'arrivée de Guidolin même si l'ASM a lâché ses premiers points mercredi contre Strasbourg au terme d'une prestation indigeste (1-1). En pleine mutation, l'équipe princière n'a pas de temps à perdre pour retrouver les sommets. Pas évident avec un effectif désormais amputé d'Evra, parti à MU, et d'Adebayor qui a signé vendredi à Arsenal. Guidolin a néanmoins une raison d'être optimiste avec le renfort de Vieri, qui devrait être titularisé avec Di Vaio. Dépossédé de son statut de dauphin, Auxerre est appelé à la révolte contre Lens. Lors des quatre dernières journées, l'AJA a mordu la poussière à trois reprises et la défaite concédée en Gironde a marqué les esprits bourguignons à commencer par Jacques Santini, qui broie du noir. «L'équipe était très abattue, mais elle est capable de se ressaisir. Toutefois, j'ai des doutes sur la fraîcheur physique du groupe qui disputera son quatrième match en dix jours face à Lens, la formation la plus puissante et athlétique du Championnat avec Lyon». Seule lueur d'espoir pour l'ancien sélectionneur tricolore, le retour de l'attaquant belge Luigi Pieroni. L'entraîneur artésien Francis Gillot n'a pas employé à ses joueurs une rhétorique plus optimiste au lendemain de la défaite contre Nancy à Bollaert (1-2), la première à domicile. Les Lensois ont déjoué pour ne pas dire « pas joué ». Il faudra un autre état d'esprit face à un adversaire qui n'a certainement pas oublié la gifle cinglante du match aller (0-7).

Le bas du classement à son affiche. Metz, premier relégable, se rend chez la lanterne rouge Strasbourg. Un match à six points pour les deux équipes de l'Est qui voient la L2 se rapprocher chaque semaine. Si mathématiquement rien n'est fait, Messins et Strasbourgeois, distancés de huit et dix points par le premier non-relégable Sochaux, doivent gagner pour éviter d'avoir un pied dans la tombe. Egalement à l'agonie, Ajaccio est à bout de souffle et a préféré se séparer de son technicien emblématique Rolland Courbis, à court d'arguments. La saison n'est pas finie et son successeur et ancien adjoint José Pasqualetti va devoir trouver rapidement des solutions à ces maux très profonds. Le redressement doit débuter au Mans pour les Corses, face à un club défait à Rennes mais qui vient d'épingler Bordeaux et Metz sur sa pelouse. Première équipe au-dessus de la zone de flottaison, Sochaux à un difficile déplacement à Lille, battu à Troyes mercredi (0-1) et forcément désireux de se refaire. Respectivement treizième et quatorzième, Nantes et Nice aimeraient se rapprocher du milieu du tableau, une zone beaucoup plus douillette. Les Nantais ont surtout à se faire pardonner de leur défaite contre Rennes, il y a dix jours à la Beaujoire (0-2).


Dimanche
Battu à Toulouse jeudi (1-0), le Paris-SG fait grise mine. Sans inspiration, les joueurs de Guy Lacombe doivent faire oublier au plus vite leur piètre prestation. La venue de Troyes (18h00) est un bon moyen de repartir du bon pied. A domicile, les Parisiens jouent plus libérés et ont l'obligation de l'emporter pour rester dans la course à la deuxième place et prouver que le changement d'entraîneur à la trêve n'était pas une mauvaise pirouette présidentielle. Avec trois victoires en cinq journées, l'ESTAC a démontré des progrès mais reste friable à l'image de son élimination en Coupe de France contre Calais. Vainqueur à Metz (1-0), Saint-Etienne s'est relancé dans la course à l'Europe. Contre Toulouse, Elie Baup et ses hommes doivent faire fructifier ce succès, eux qui restent sur quatre matches nuls à Geoffroy-Guichard. La journée prendra fin à Marseille, qui recevra Rennes. En progrès constants, les Olympiens peinent néanmoins à passer la vitesse supérieure. A trois points du podium, l'OM doit franchir un nouveau pallier pour se mêler cette fois à la lutte pour la Ligue des champions. Agacé par la défaite de Gerland, Jean Fernandez a pu apprécier le comportement des nouveaux Pagis, Maoulida et Bonnissel. Tous les trois ont prouvé qu'ils étaient capables de se fondre dans un collectif où Lamouchi et Oruma vont sérieusement manquer. La victoire contre Le Mans (1-0) a permis à Rennes (9e) de prendre le bon wagon. S'ils n'ont été que très rarement éblouissants, les Bretons ont les moyens, comme l'an passé, de jouer les trouble-fêtes. Après tout, ils ne sont qu'à quatre points de la deuxième place.